Bébé né avec quatre jambes, deux épines réunies avec la famille après une chirurgie pour enlever son «jumeau parasite conjugué» .

Un bébé de 11 mois est rentré chez lui en Afrique après avoir eu deux jambes supplémentaires et une épine dorsale de son « jumeau parasite conjoint » enlevé par des chirurgiens à l' » Advocate Children’s Hospital » dans l’Illinois, Etats-Unis,  selon une vidéo publiée par l’hôpital.

Sa mère, son père et ses trois sœurs étaient à l’aéroport d’Abidjan pour la saluer à bras ouverts, impatients de voir le tout-petit en personne pour la première fois depuis que les membres en excès ont été enlevés chirurgicalement.

« Je n’ai jamais pensé que je verrais ma fille comme ça, aujourd’hui », a déclaré la mère de Dominique dans une vidéo fournie par l’hôpital. « C’est vraiment un miracle. Je tiens à remercier tous les chirurgiens qui ont fait du bon travail. Et merci aussi à toute personne qui a aidé ma petite Dominique, qui lui a permis d’avoir une vie normale, comme les autres enfants.  »

Dominique, dont le nom de famille n’a pas été dévoilé pour protéger la vie privée de sa famille, est née avec un jumeau parasite, dont la moitié inférieure dépasse du cou et du dos de Dominque, dit la vidéo. Aucun hôpital en Afrique n’a pu enlever le jumeau alors elle est allée en Amérique pour la chirurgie. Sans son retrait, son cœur et ses poumons auraient continué à travailler pour deux personnes, raccourcissant ainsi sa durée de vie, selon les médecins.

Dominique a subi une opération de six heures, selon l’hôpital. Le jumeau parasite a été retiré avec succès sans aucune complication.

Dr John Ruge, un neurochirurgien pédiatrique à « Advocate », a dirigé l’équipe derrière l’opération de Dominique.

«C’est génial de voir Dominique chez elle sous la garde de sa famille», a déclaré le Dr John Ruge dans un communiqué de l’hôpital. « C’est la fin parfaite de son voyage aux États-Unis. C’est aussi un bon début pour sa nouvelle vie en Côte d’Ivoire. Je suis tellement fier de notre équipe chirurgicale et de l’impact que nous avons eu sur la vie du petit Dominique. C’est pourquoi nous faisons ce que nous faisons tous les jours. «