À partir du 1 janvier 2017, un nouveau décret du gouvernement français obligera les agences de publicités à mentionner l’utilisation de logiciel de retouches pour les photographies où figureront des mannequins.
Voilà une bonne nouvelle dans la lutte contre l’anorexie et les diktats de la minceur véhiculés par le monde la mode et de la publicité.
Or, l’exposition des jeunes à des images normatives et non réalistes du corps entraîne un sentiment d’auto-dépréciation et une mauvaise estime de soi pouvant avoir un impact sur les comportements de santé.
Le gouvernement cible donc le dogme de la minceur, cher à l’industrie de la mode, dans le but de protéger les jeunes, plus enclins à se complexer : « La pression en faveur de la minceur qui en découle revient parmi les facteurs en cause dans l’émergence et le développement de troubles du comportement alimentaire. En influant sur l’image du corps dans notre société, le projet de décret vise à prévenir les troubles du comportement alimentaire, notamment chez les jeunes, en particulier l’anorexie »
Les annonceurs qui omettraient de signer la mention « photographie retouchée » sur des affiches ou campagnes publicitaires, où les corps ont été modifiés par un logiciel, devront s’acquitter d’une amende de 37 500 euros minimum. Le montant de l’amende peut être porté à 30% des dépenses consacrées à la publicité.